Réchauffement climatique les ours polaires en première ligne

Réchauffement climatique: les ours polaires en première ligne


Alors que cette question faisait encore débat il n'y a pas si longtemps, l'heure n'est plus à savoir si oui ou non la planète se réchauffe du fait de l'activité humaine. L'augmentation constante des températures est un fait et ses conséquences se font voir chaque jour un peu plus. Comme souvent, toutes les régions du globe ne sont pas logées à la même enseigne face à ce bouleversement. L'arctique est ainsi particulièrement sensible à cette hausse des températures et la fonte de la calotte glaciaire est lourde de conséquences pour les diverses espèces animales peuplant le grand Nord.


Véritable symbole du monde des glaces, l'ours polaire est ainsi menacé et pourrait devenir le premier mammifère à être déclaré officiellement en danger à cause du réchauffement climatique. Selon le WWF, la zone recouverte par la banquise d'été dans l'Arctique, se réduit déjà de 9,2% par décennie et pourrait disparaître entièrement d'ici à la fin de ce siècle. Pour les plus grands prédateurs des lieux, ce constat est alarmant et nombre de chercheurs ont déjà tiré le signal d'alarme. Alors que la population des ours blancs est estimée à environ 27000 individus, dont 15000 vivant sur le territoire canadien, leur nombre diminue de manière inquiétante. Ainsi, dans la vaste région canadienne de Churchill, on estimait qu'il y avait environ 1200 à 1600 plantigrades sauvages au milieu des années 1990 et qu'ils ne seraient plus aujourd'hui qu'environ 950.

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